Et si une simple checklist pouvait transformer une intention d’investissement en stratégie claire et sûre?
Ce guide pose le cadre pratique pour préparer, choisir et exécuter un plan financier adapté au Canada. Il définit la différence entre investissement et épargne, et relie chaque décision à des objectifs concrets: court, moyen ou long terme.
On rappelle les besoins incontournables: un NAS et un compte bancaire local. Les dépôts sont protégés par la SADC jusqu’au montant de 100 000 $ par catégorie assurée. Cette assurance renforce la confiance envers les sociétés et les banques locales.
Le lecteur découvrira les principaux types de placements: CPG, obligations publiques et d’entreprises, actions, fonds communs et FNB. La fiscalité dépend de la résidence: intérêts comme revenu ordinaire, dividendes canadiens avec crédit, et 50 % des gains en capital imposables.
Enfin, le texte expose les avantages d’un système réglementé et présente le plan du guide: documents, choix de comptes enregistrés, compréhension de l’impôt et passage à l’action.
Pourquoi investir au Canada en ce moment
Plusieurs facteurs convergent aujourd’hui pour faire du Canada un terrain sûr pour placer de l’argent.
Le pays offre des avantages fiscaux immédiats et différés via des comptes dédiés et des subventions. Par exemple, le REEE combine une aide fédérale de 20 % sur la première tranche de 2 500 $ (jusqu’à 7 200 $). Ces mécanismes favorisent l’épargne-études et réduisent la charge d’impôt à long terme.
Le système bancaire est robuste et la SADC protège les dépôts, ce qui rassure les investisseurs et facilite la gestion du risque. La Banque du Canada apporte une stabilité macroéconomique; ses décisions de taux influencent la bourse et le rendement des placements.
La gamme de produits est large: comptes d’épargne à intérêt élevé, certificats de placement garanti, obligations, actions, fonds communs et FNB. Ces types permettent de bâtir un coussin de précaution, viser la croissance ou générer des revenus de dividendes.
L’accès aux comptes et aux acteurs se fait de manière simple et transparente. On peut vérifier l’agrément des conseillers et courtiers via l’AMF ou l’OCRCVM pour sécuriser ses décisions d’investissement.
Préparer le terrain : ce que toute personne doit avoir avant d’investir
Avant de placer de l’argent, il est utile de vérifier quelques éléments administratifs et financiers essentiels.
Vous devez avoir un NAS valide (numéro à neuf chiffres) délivré par Service Canada. Le NAS se demande en ligne ou en personne avec passeport et preuve de résidence. Il est obligatoire pour ouvrir des comptes enregistrés.
Un compte bancaire canadien facilite les transferts et protège le capital opérationnel. La SADC offre une assurance des dépôts jusqu’au montant de 100 000 $ par catégorie, ce qui renforce la sécurité.
La résidence au Canada et l’âge de majorité déterminent l’accès aux comptes. L’âge est de 18 ans dans certaines provinces et 19 ans dans d’autres; vérifier la règle locale avant d’ouvrir un compte.
Il est conseillé d’ouvrir d’abord un compte d’épargne à intérêt élevé pour le fonds d’urgence. Préparez la documentation : preuve d’identité, adresse et coordonnées bancaires pour relier comptes chèque/épargne et comptes de placement.
Enfin, identifiez les produits et placements adaptés au revenu et à l’impôt prévus. Vérifiez l’inscription professionnelle (AMF, OCRCVM) avant de confier votre argent à un intermédiaire.
Investir Canadá étapes : le parcours pratique du premier dépôt au suivi
Ouvrir un compte de courtage en ligne commence par choisir le type compte : enregistré ou non enregistré. La vérification d’identité se fait via documents et un processus KYC, puis on lie un compte bancaire pour le premier dépôt d’argent.
Trois modes s’offrent aux investisseurs : autogéré (frais bas, autonomie), conseiller financier (honoraires ou commissions, conseils personnalisés) et conseiller-robot (questionnaire, FNB diversifiés). Le choix dépend du temps, de la fiscalité et de la complexité des objectifs.
La gestion du portefeuille inclut la sélection de produits, l’exécution d’ordres, le suivi des placements et des rééquilibrages périodiques. Prévoir frais de commissions, frais de gestion et frais de garde : ils s’additionnent et réduisent le rendement net.
Contrôles de risque simples : allocation cible, tolérance aux pertes et calendrier de revue. Sécurité opérationnelle : authentification forte, utiliser canaux officiels et vérifier l’enregistrement auprès de l’OCRI ou de l’OCRCVM pour toute société qui propose des services.
Vous devez avoir : NAS pour comptes enregistrés, pièces d’identité, coordonnées bancaires et un plan d’allocation documenté. Conserver journaux d’ordres et confirmations facilite les rapprochements fiscaux et le contrôle des performances.
Choisir le bon type de compte selon vos objectifs
Le bon type de compte dépend surtout de l’horizon et du montant disponible. Les comptes enregistrés se comparent selon l’objectif : CELI pour flexibilité, REER pour la retraite, CELIAPP pour la propriété et REEE pour les études.
Le CELI offre une croissance libre impôt avec 7 000 $ de droits en 2025. Les retraits sont libres et les droits se récupèrent l’année suivante. Il convient pour une épargne de précaution ou des investissements à moyen terme.
Le REER permet une déduction d’impôt immédiate. Le plafond est de 32 490 $ en 2025 ou 18 % du revenu. Il sert surtout les objectifs de retraite; on peut cotiser jusqu’à 71 ans.
Le CELIAPP (8 000 $/an, 40 000 $ à vie) complète le REER pour un premier achat de propriété. Le REEE reçoit la SCEE (20 % jusqu’à 500 $/an, max 7 200 $) et favorise l’épargne études.
Prioriser : CELI pour flexibilité, REER si le taux d’impôt actuel est élevé, CELIAPP pour projet immobilier, REEE pour enfant(s). Verser par montants automatiques aide à lisser l’entrée en placements. Prévoir un montant minimal pratique pour optimiser les frais et privilégier fonds indiciels ou FNB selon la tolérance au risque.
Quels placements privilégier pour votre profil de risque
La sélection des produits financiers doit s’appuyer sur la tolérance au risque et l’horizon de l’objectif visé.
Pour une base défensive, privilégier les CPG (certificats placement) et les obligations d’État. Ils offrent des taux fixes sur des échéances de 30 jours à 10 ans et donnent une visibilité sur le montant des intérêts.
Les obligations de société proposent un rendement souvent supérieur, mais le risque de crédit augmente. Les actions représentent une participation dans une société : elles offrent potentiel de croissance et dividendes, mais la bourse reste volatile.
Les fonds communs sont des paniers gérés par des sociétés comme Fonds d’investissement Royal Inc. (FIRI). Les fonds peuvent entraîner commissions, frais de suivi et frais de gestion. Lire l’Aperçu du fonds ou le prospectus avant tout placement. Les titres de fonds communs ne sont pas assurés par la SADC et la valeur des parts peut fluctuer.
Les FNB indiciels donnent une diversification à faibles frais et une bonne transparence. Pour limiter la volatilité, combiner actions, obligations, CPG et FNB selon des portefeuilles modèles (80/20, 60/40, 40/60).
Un conseiller peut formaliser la politique d’investissement et le rééquilibrage. Enfin, garder l’épargne court terme sur des supports sûrs et réserver les placements de croissance aux objectifs à long terme.
💡Guide pratique pour explorer les meilleures stratégies d’investissement canadiennes disponibles
Fiscalité des investissements au Canada : ce qu’il faut savoir
Savoir comment l’impôt s’applique aux produits financiers évite des surprises coûteuses.
La fiscalité dépend de la résidence et du barème progressif. Le taux effectif varie selon le revenu total. Les intérêts (CPG, obligations, comptes d’épargne) sont imposés comme revenu ordinaire.
Les dividendes d’actions canadiennes bénéficient d’une majoration et d’un crédit d’impôt, ce qui réduit le taux effectif. Les gains en capital sont imposables à 50 %; les pertes peuvent compenser ces gains.
Les revenus étrangers sont traités comme revenu ordinaire. Des retenues à la source peuvent s’appliquer, récupérables partiellement via un crédit d’impôt étranger.
Les comptes enregistrés changent la donne : CELI (croissance non imposable, retraits libres), REER (déduction immédiate, imposition au retrait), REEE et CELIAPP avec leurs règles spécifiques. En 2025, plafond REER = 32 490 $ (ou 18 % du revenu) et droit CELI = 7 000 $.
Cas pratiques : réaliser des pertes pour compenser des gains, ou retarder un retrait REER jusqu’à un âge où le taux d’imposition est plus bas. Déclarer tous les revenus de placements et conserver les feuillets fiscaux.
Coordonner enveloppes et supports permet d’optimiser l’épargne. Loger intérêts taxables dans comptes enregistrés et privilégier gains à long terme selon la stratégie fiscale.
Passer à l’action en toute sécurité et choisir son mode d’investissement
La voie choisie détermine la simplicité, le coût et le niveau d’accompagnement pour passer à l’action.
Trois types existent : autogéré en ligne pour frais faibles, conseiller-robot pour allocations automatiques via FNB, ou un conseiller humain pour planification complète.
Ouvrir un compte en ligne (ex. Pro-Investisseurs CIBC) se fait rapidement : vérification NAS, liaison au compte bancaire, dépôt et accès à la bourse ou à des fonds.
Un conseiller apporte des conseils fiscaux sur la retraite, la propriété et l’articulation des enveloppes (CELI, REER, CELIAPP). Protéger ses identifiants, activer la MFA et signaler les fraudes au Centre antifraude du Canada.
Relire les documents des fonds, faire une revue annuelle et adapter les comptes selon la vie. Les services et conseils de placement sont fournis par Fonds d’investissement Royal Inc. (FIRI).
